08.08.2011

  Naaaaan.... On prend encore du retard... Y a trop de trucs à faire au japon, c'est dur de prendre le temps d'écrire, donc on va essayer de résumer plus (tu parles, à chaque fois on dit ça et c'est toujours aussi long...)

Alors... Lundi. Ahhhh c'était trop bien (ouahh quel registre de vocabulaire étendu!)

Levé 9h, réveil difficile. Avec Kévin et Benoit, on avait rendez-vous à 11h30 à la station de Soka, chez Kazu. Évidemment, tels de purs français, le temps de se préparer, d'aller acheter une bouteille pour ne pas arriver les mains vides, et de se perdre avec les trains, on avait ½ heure de retard... Et évidemment, tel un pur japonais, Kazu nous a attendu tout ce temps à la gare, avec son vélo.

Il habite à deux minutes de là, dans un petit immeuble. On est monté chez lui, son appartement est assez étroit, mais plutôt bien agencé (c'est mélia qui a trouvé le mot....). On a essayé de faire du mieux qu'on pouvait pour respecter les coutumes japonaises comme par exemple, enlever ses chaussures à l'entrée (n'est-ce pas Benoit...)

Incroyable! Un vrai appartement, d'un vrai japonais! Mis à part l'entrée sur élevée, une baignoire plus haute et plus étroite (oui, Lucile visite aussi la salle de bain...), et le fait qu'il n'y ai pas de table à manger, en fait, c'est comme en France.

Après être passés dans la cuisine d'où s'élevait l'odeur alléchante du « nikujagai » que cuisinait Tomoko, nous nous sommes installés dans la salle à manger (l'appartement est vraiment petit, tout juste la place de tenir à 6) ou Kazu nous a servit à boire.

A peine le temps de rigoler et de discuter un peu que le repas était servi: Une assiette pleine de viande de bœuf, de pommes-de-terres et de légumes et un bol de riz chacun. C'était très sympa, on a eu même le droit à des Yakisoba et à un délicieux dessert (sorte de flan aux fruits).

Jusqu'à 3 heures environ nous avons discuté de tout et de rien, on a pu expérimenter différentes musiques du répertoire de Kazu, qui d'ailleurs a pas mal de matos. C'est dingue, à 19 ans, il vit dans son propre appart' et est déjà autonome (il travaille dans un hôpital et est DJ et Barman).

Nous sommes ensuite parties toutes les deux direction Ueno (car Kazu devait travailler, justement) pour nous rendre dans le building de la mort, ou on s'était perdu en faisant du shopping, le premier jour. Mais nous avons survécu. Bon okay, notre portefeuille un peu moins. On a même fait un truc de ouf là-bas: Sur un coup de tête, on s'est fait percé les tétons.

Nan okay juste les oreilles. Parce que c'était pas cher et qu'on pourra dire qu'on s'est fait percé les oreilles au japon! Bon c'était un peu difficile parce que la vendeuse ne parlait pas un mot d'anglais et comme Lucile a sorti 2 mots en japonais, elle a du croire qu'elle le parlait trop bien et a commencé à lui parler super vite, sans articuler. Comme elle a vu qu'on galérait, elle nous a donné rendez-vous fin août avec un anglophone pour qu'il nous explique un peu mieux, mais dans la globalité, on devrait s'en sortir... Voilà, il est tard, on est fatigué, tout ce paragraphe pour si peu.

Bref, le soir on a mangé dans un dé-li-cieux resto qu'on avait repéré la veille, où c'était vraiment trop trop trop trop bon: ramen pour Mélia (Mélia: « Maman! J'ai mangé un truc, je crois qu'il y avait de la morue dedans!!! ») et une espèce de croquette de viande frit avec du riz et une mayo, mais alors.... exquise! pour Lucile.

Puis on est rentré et on s'est couchées!

Rushiru & Nami.